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Mot-clé - Fonds propres des banques

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vendredi, 1 avril 2011

L'Irlande annonce une restructuration radicale des banques

L'Echo - 1er avril 2011

 
            La Banque centrale d'Irlande a publié les premiers résultats des tests de résistance menés sur les quatre grandes banques irlandaises. Le ministre irlandais des Finances Michael Noonan annonce que l'Etat irlandais injectera 17,5 milliards pour sauver les banques. L'Etat créera un système bancaire bicéphale à partir des quatre établissements restants.



        mon commentaire :

        Une interrogation : combien y aura t-il de banques vraiment en concurrence demain si les 4 plus grandes banques ne sont plus que deux ?

        La présence des banques étrangères et leurs parts de marché actuelles seront-elles suffisantes pour assurer une réelle concurrence pour le grand public et peut être plus encore pour les petites entreprises ?

Si ce n'est pas le cas les agents économiques risquent de payer deux fois les conséquences du sinistre actuel. Aujourd'hui pour le sauvetage du système bancaire, demain par des conditions d'accès au crédit et des conditions de banques -marges et commissions - sans doute moins favorables.

        * conurrence
        * Traitement des crises
        * Zone euro

jeudi, 1 avril 2010

L'aveu d'un échec


Les Echos 01/04/2010 -
Editorial par François Vidal

ma réaction :

Oui, si c'est pour dire qu'il n'y a pas de capitalisme sans crise financière et qu'on se prépare à la prochaine qui serait inéluctable.
Non, si c'est estimer que ce fonds serait inutile, voire pousse à l'aléa moral. Que dire alors en la matière quand les Etats sont aujourd'hui les seuls pouvant être actionnés pour éviter un risque systémique !
Si ce fonds est alimenté en fonction des risques (le compte propre serait alors fortement visé) et s'il sert aux autorités pour monter des opérations de portage ou de restructuration des banques à l'origine des problèmes, on ne peut que s'en féliciter ... comme on s'est félicité du renforcement des fonds de garantie pour les déposants.
Oui, mêmes renforcées, les règles prudentielles ne supprimeront pas les problèmes de valorisation mark to market, le biais favorable aux opérations de marché (qui demeureront avec Bâle 3) et le tournage des règles. Il faut donc renforcer les procédures portant sur les défaillances

jeudi, 18 février 2010

Comment rendre les banquiers plus raisonnables


Les Echos  [ 18/02/10  ]
Editorial de JEAN-MARC VITTORI,

Réaction à cet article :


« La vraie solution: un relèvement des exigences de fonds propres… Mais cela va fatalement freiner le crédit et la croissance », dites vous. 

Si on n’avait pas si indûment minimisé les besoins en fonds propres pour les opérations de marché par rapport à ceux exigés pour les crédits conservés en bilan (les risques étant atomisés, rendus liquides et sortis des banques) on n’aurait pas eu cette destruction massive de fonds propres, de PIB et d’emplois causée par la crise financière.
« Le stop and go » s'avère plus coûteux à moyen terme qu’une croissance raisonnée des financements. Il faut rééquilibrer les exigences de fonds propres crédits /marché- en fonction des risques pour ces derniers comme dans Bâle 2 pour les crédits.

Mais aujourd’hui ce sont les activités de marchés qui compensent (certes de façon largement artificielle) les pertes et provisions dans la banque de détail. Comment concilier cet immédiat et le moyen terme plus que souhaitable.

Une vraie ligne de crête pour Bâle 3.

 

mardi, 12 janvier 2010

M. Trichet hausse la voix...


Les Echos [ 12/01/2010 ]  Dominique Seux

Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a lancé hier un avertissement aux banques. A Bâle, au cours d’une réunion des principales banques centrales du monde entier, il a mis en garde les banques privées des grands pays en leur demandant de renforcer leurs bilans, en clair de ne pas se disperser dans des activités trop risquées, de ne pas trop distribuer leurs bénéfices et d’être mesurées sur les rémunérations. Tout çà était évidemment dit en langage ultra codé.

mon commentaire :

Les banques centrales disent à demi-mots que les banques investissent les liquidités obtenues auprès d’elles dans des actifs risqués et spéculatifs et ne montrent pas beaucoup de zèle pour financer les entreprises.
Mais comme elles ne peuvent pas remonter leurs taux, sauf à casser la convalescence des économies,leur discours est sans effet.
Que n’agissent-elles pas de façon ciblée- presque chirugicale- par une politique de réserves obligatoires non rémunérées et progressives,assises sur l’augmentation de ces prises de risques sur actifs spéculatifs ? Cela au moins dans l’attente du renforcement des exigences de fonds propres de Bâle 2 sur le compte propre notamment qui ne verront le jour au mieux que dans un an ou plus tardivement encore notamment dans certains pays comme ce sera sans doute le cas aux USA... qui n’appliquent toujours pas Bâle 2.


mercredi, 23 septembre 2009

Banques : la bataille des fonds propres

En réaction à l'article : Banques : la bataille des fonds propres [ 23/09/2009 ] - Les Echos


Attention de ne pas applaudir à l'augmentation des fonds propres sans autre condition... ce que l'auteur ne fait pas en évoquant la fuite des hors-bilan. Néanmoins il faut aller plus loin dans ces mises en garde.

Tant que les actionnaires demanderont plus de 15% de rendement, les banques privilégieront les activités les moins consommatrices de fonds propres et susceptibles de générer à très court terme le maximum de bénéfices. Donc tant qu'on ne touchera pas et très lourdement- sans attendre 2011 et un Bâle 2 révisé - aux exigences en fonds propres des activités réalisées pour compte propre, les banques de tous pays continueront de jouer sur les obligations, les dérivés, les matières premières, l'énergie, les devises - carry back-...

Et ce d'autant plus que la banque de détail, déjà peu rentable par rapport à ces opérations en temps ordinaire, est partout plombée par les dépôts de bilans, la relative désolvabilisation des couches moyennes et la montée du chômage.

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